jeudi 28 octobre 2010

Diana Banati, membre d’un lobby Pro-OGM, reconduite à la tête de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).


La présidente de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA), la hongroise Diana Banati, a été reconduite à son poste vendredi 22 Octobre. Cette élection n’est pas du goût de tout le monde, notamment des organisations et partis écologistes qui avaient réclamé son départ. En cause : Alors qu’elle était présidente de l’EFSA, Mme Banati était aussi…membre des instances dirigeantes de la branche européenne de l'International Life Science Institute, organisme regroupant la majorité des entreprises présentes dans le secteur des OGM parmi lesquelles on trouve Monsanto, Syngenta ou encore BASF. Et ironie du sort, Mme Banati avait eu durant son premier mandat à donner son accord personnel à la publication de dossiers concernant….les OGM. Malgré les accusations, l’EFSA  a estimé que ces raisons n’étaient pas suffisantes pour empêcher sa réélection mais l’agence a déclaré dans un communiqué que Diana Banati a « été priée de démissionner des fonctions qui peuvent créer un conflit potentiel d'intérêts avec les activités de l’EFSA. »
Plusieurs représentants d’organisations anti-OGM ont parlé de « honte » et estimé « que l’EFSA a perdu toute crédibilité en reconduisant à sa tête une personne partiale  et membre de lobbys pro-OGM»
Les verts eux, ont publié un communiqué dans lequel ils déclarent que « les intérêts des industriels sont toujours solidement défendus à la tête de l’EFSA. Le conseil d'administration  de L’EFSA vient de se comporter comme un clan qui tente de protéger un des siens » et ils n’excluent pas de demander une enquête.
Les médias n’en ont pas parlé, comme quoi il faut mieux cacher sa pourriture et laisser tout le monde croire que sa bouffe est sans OGM !

lundi 25 octobre 2010

La marée noire dans le golfe du Mexique...

le pétrôle se trouve entre 1000 et 1200 m. de profondeur ( la ligne verte représente le taux d'oxygène )
                                         
Le reportage d'envoyé spécial de jeudi dernier a mis le doigt sur le mystère de la disparition du pétrôle 6 mois après le début de la marée noire historique causée par l'explosion de la plate-forme Deepwater, alors que 96 % des eaux du Golfe du Mexique ont été rouvertes à la pêche par l'agence océanique et atmosphérique américaine ( NOAA )

800 millions :  C'est ni plus ni moins le volume de litres de pétrôle qui se sont déversés dans le golfe du Mexique durant la marée noire. Pourtant, aucune conséquence n'est visible sur place. Aucune trace à la surface de l'eau ou sur les plages, aucune odeur, aucun animal mazouté visible.

Les médias américains ont quasiment oublié cette catastrophe ( qui va pourtant modifier l'écosystème du Golfe du Mexique pour plusieurs décennies de source scientifique ) depuis la fin des opérations de BP pour boucher le puits, mais des questions se posent : Qu'est devenu le pétrôle brut contre lequel tout le monde se battait il y a quelques mois ?

Les pêcheurs  recommencent lentement à pêcher depuis que les membres du NOAA ont rouvert 96 % des eaux du Golfe à la pêche, mais ceux-ci ne sont pas dupes. Ils connaissent la réalité de la pollution du Golfe. Si le pétrôle n'est plus visible en surface, c'est tout simplement parce qu'il a été précipité dans les profondeurs de l'océan par tous les produits chimiques dispersants qui ont été largués sur les nappes de pétrôle lors de la marée noire.
Une équipe de chercheurs indépendants -dont le célèbre biologiste Villareal- a procédé à des relevés directement sur les zones incriminées. Le reportage montre que le pétrôle est tombé entre 1000 et 1200 m. de profondeur comme en témoignent une série de facteurs dont la diminution du taux d'oxygène à cette profondeur. ( voir image ci-dessus ) Et la nappe de pétrôle s'étend sur....300 km !

Bien entendu BP n'a aucun intérêt à faire savoir la vérité, la NOAA non plus. Bien que le Golfe du Mexique soit évidemment trop pollué pour que ses poissons et produits marins soient propres à la consommation, tout le monde cherche à faire croire que la marée noire est totalement finie, ce qui est loin, très loin d'être le cas.

Décrue des grèves dans le secteur pétrolier



La décrue des grèves annonce la fin de la pénurie mais cette pénurie a  mis dans une mauvaise passe les PME.
Quelques heures après l'adoption par des représentants des députés et des sénateurs d'un texte commun qui ouvre la voie à l'adoption définitive du projet de loi mercredi par le Parlement, les salariés de ce secteur stratégique ont commencé à voter la reprise du travail dans leurs entreprises.
La grève dans le secteur pétrôlier est-elle juste ? On peut en penser ce qu'on veut mais n'oublions pas que cette grève n'a pas pénalisé politiquement le gouvernement ( qui ne renonce pas à sa réforme ), a pénalisé de manière modérée les grandes entreprises ( TOTAL ayant plusieurs milliards d'euros de fonds, il se  sortira des pertes endurées ) mais elle a surtout pénalisé les PME. Les PME impliquées dans les livraisons, camions, les PME impliquées dans les produits dérivés du pétrôle ( bitume, pneus, plastique,etc.. ) ou dans les fabrications et réparations de routes. Ces PME, déja fragilisées par les conséquences de la crise, sont maintenant en mauvaise passe et certaines d'entre elles sont maintenant dans des situations très difficiles. C'est le cas de TERE, une PME au chiffre d'affaires de 15 millions d'euros. Faute de carburant, elle a perdu entre 50 000 et 100 000 euros !
un syndicaliste de la CGT déclarait à propos des problèmes qui vont frapper les PME  :  "Nous sommes conscients des problèmes qu'elles vont endurer ( les PME ) mais l'enjeu est trop grand pour pouvoir renoncer ".
Ah bon ! Ainsi à supposer ( ce qui semble se confirmer ) que le gouvernement ne reculera pas sur la réforme des retraites, non seulement la France aura été privée de pêtrole mais en plus nombre d'employés de PME qui n'avaient rien demandé vont se retrouver au chômage !

dimanche 24 octobre 2010

La politique...

La politique, on peut en disserter des heures et des semaines. Selon un sondage de Juillet 2010, 64 % des Français jugent leur classe politique corrompue. Ce chiffre ne fait que se détériorer avec le temps et on peut dire que c'est justifié. Les politiciens n'ont pas beaucoup changé depuis l'instauration de la République. Quand la majeure partie de la population s'inquiète pour l'avenir, ils instrumentalisent ces inquiétudes pour chercher à être élus dans une caste supérieure qui s'appelle "Assemblée nationale" ou tout simplement "Elysée".  Et évidemment dès qu'un de ces politiciens fait preuve de faiblesse, c'est tout de suite l'émoi des partis qui crient à la démission du voyou pour pouvoir ensuite s'entretuer entre eux avec leur devise favorite : "Casse-toi de là que je m'y mette". Nombre de personnes sont fanatisées par la politique, avec le clivage des partis politiques et dans leur candeur, nombre de ceux-ci croient vraiment que les "autres", les membres du parti d'en face ( UMP, PS,etc...) sont des gens mauvais alors qu'il suffit d'aller dans les couloirs d'une des nobles institutions de notre République pour voir comment ils s'arrangent entre eux.
Jamais aucun gouvernement au pouvoir, qu'il soit socialiste ou de droite, n'a cherché à baisser les salaires gigantesques des députés ou le train de vie de l'Etat en général.
Joyandet n'a été que très peu critiqué pour les 116 000 euros du contribuable qu'il a jetés par la fenêtre pour louer son jet privé.
Des députés socialistes qui réclament pourtant la fin du bouclier fiscal ont caché des sommes d'argent gigantesques en Suisse.
Et ces abus ne sont pas seulement valables pour la classe politique française. L'UE, avec tous ses employés, vit comme un parasite de l'argent des contribuables européens, UE qui était censée être un modèle de coopération.  L'UE s'ingère dans les affaires intérieures des pays et instaure des politiques libérales désastreuses pour l'économie de la France, pour l'agriculture, pour le commerce.
L'UE a des hauts fonctionnaires qui bénéficient d'immunités judiciaires à vie !

Tout cela n'impressionne plus personne, car hormis ceux qui ont encore le malheur de croire en une République saine, tout le monde s'aperçoit plus ou moins de l'hypocrisie de la classe politique, qu'elle soit française ou européenne.
C'est donc ce blog sans prétention que je lance pour fustiger encore un peu plus la République. Je ne suis ni de droite, ni de gauche, ni du centre, je suis politicien du "bon sens", car j'estime sincèrement que ce bon sens, peu de politiciens l'ont encore.